Bourse : Tout savoir sur le compte titres

Un compte titres est un compte bancaire sur lequel un particulier peut effectuer des investissements sur des valeurs mobilières (actions, obligations, SICAV, Trackers, etc.) sur différents marchés (français, européens ou internationaux).

Tout savoir

Compte titres

Différentes opérations peuvent être effectuées sur ce compte : achats, ventes, paiement de dividendes, soit directement par le titulaire sur le site internet de sa banque ou du courtier, soit par l’intermédiaire de sa banque, en contactant son conseiller.

A noter que la plupart des banques facturent des frais moins élevés lorsque le titulaire est complétement autonome, c’est-à-dire qu’ils passent directement ses ordres sur le site internet. Ceci permet aussi d’être plus réactif et d’acheter ou vendre au plus juste du marché. Nous verrons cela plus tard.

Un compte titres est rattaché à un compte courant qui permet de gérer les liquidés : ainsi lorsque vous décidez d’acheter une action, c’est ce compte qui est débité, et lorsque vous décidez de vendre, c’est ce compte qui est crédité.

Les conditions d’ouverture et de détention d’un compte titres

  • Un compte-titres peut être ouvert par une personne physique majeure ou mineure,
  • Une personne peut ouvrir plusieurs comptes-titres dans le même établissement financier ou dans plusieurs banques de réseau.
  • Aucun montant minimum n’est exigé à l’ouverture.
  • Un compte titres peut être ouvert sous différentes formes :
  • Compte individuel : Une seule personne est propriétaire du compte et elle seule peut effectuer des opérations
  • Compte joint : Deux personnes sont titulaires du compte et les opérations peuvent être effectuées par chacune d’elle, indépendamment de l’autre.
  • Compte Indivis : Le compte comporte plusieurs titulaires et tous doivent donner leur accord pour qu’une opération soit effectuée.
  • Une procuration peut être confiée à une tierce personne pour effectuer les opérations.

Frais de courtage du compte-titres

Des frais de courtage sont prélevés à chaque opération d’achat ou de ventes, composés de frais fixes et/ou d’un pourcentage sur le montant des transactions. Par exemple votre banque ou votre courtier peut vous facturer un pourcentage du montant total de la transaction ou alors vous facturer un forfait, quel que soit le montant de la transaction : vous paierez une somme fixe. Mais certaines banques peuvent aussi facturer un pourcentage avec un minimum : Dans tous les cas, renseigner-vous avant d’effectuer vos opérations, selon le montant à investir, ces frais de courtage peuvent pénaliser très fortement votre rentabilité. N’hésitez pas à relire l’article « Quelques calculs que vous devez connaître » qui vous permettront de mesurer l’impact de ces frais sur votre rentabilité.

Votre banque peut aussi vous facturer des frais de garde annuel sur votre compte titre.

Fiscalité du compte-titres

Trois types de fiscalités s’appliquent à un compte titre :

  • La fiscalité liée à l’acquisition de certaines valeurs mobilières
  • La fiscalité liée à la cession de valeurs mobilières (les plus-values)
  • La fiscalité liée aux revenus de vos valeurs (le rendement, telle que les dividendes).

La fiscalité liée à l’acquisition de certaines valeurs mobilières

Cette taxe sur les transactions financières est appliquée depuis le 1er août 2012 lors de l’acquisition sur un marché réglementé de titres de capital d’entreprises dont la capitalisation dépasse le milliard d’euros et dont le siège social se situe en France. Le montant de cette taxe est passée de 0,1 à 0,2% du montant total avec la seconde loi de finances rectificative. La liste des sociétés concernées est mise à jour régulièrement, elle comprend par exemple Total, Air France KLM, Crédit Agricole, etc.. C’est votre intermédiaire de bourse (banque ou courtier) qui est chargée de collecter la taxe et de la reverser à l’état. Un achat/revente sur la même journée s’annule, vous ne payez donc pas la taxe.

La fiscalité liée à la cession de valeurs mobilières (les plus-values)

Cette taxe est calculée sur la plus-value des ventes effectuées au cours de l’année civile sur tous vos comptes titres. Depuis le 1er janvier 2013, les plus-values de cession sont soumises au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Ce barème tient compte d’un abattement en fonction de la de la durée de détention : 20% pour une détention des titres depuis au moins 2 ans, 30% pour au moins 4 ans, 40% pour une détention depuis 6 ans ou plus.

  • La fiscalité liée aux revenus de vos valeurs (les coupons de vos obligations et les dividendes de vos actions).

 Ce qu’il faut retenir

 Bonne idéeLe compte titre permet une grande liberté d’achat et vente : actions, obligations, options, warrants, n’importe quelle sicav ou FCP. Si vous avez besoin d’argent, vous pouvez effectuer une vente et récupérer la somme. Le compte titre offre donc une grande liberté mais cette liberté a un prix : la fiscalité plus contraignante que le PEA.

Mon conseil

progresser

Il est conseillé d’avoir un compte titres ET un PEA. Le PEA pour le long terme avec sa fiscalité avantageuse mais avec un investissement bloqué. Et le compte titres pour investir sur des titres non autorisés par le PEA.

Si quelque chose n’est pas clair ou si avez des questions, vous pouvez me laisser un commentaire.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *